CTRI / Communication : Les partis politiques et associations interdits d’utiliser le noms du Président de la transition et du CTRI dans leur activisme.

Le 21 octobre 2024 marque une sortie fracassante de plus du CTRI, dans son communiqué n°067; encore une fois, les partis politiques et associations sont appelés à extraire de leurs activités, l’image du Président de la transition et du CTRI, pour une cohésion sociale sans faille à l’heure même de la Restauration des institutions et des valeurs républicaines.

N’avons-nous pas coutume de dire que <<les vieilles habitudes ont la peau dure>>? Tels des enfants, les gabonais ont sans doute été mariés de force au rituel du culte de personnalité afin d’attirer l’attention et les faveurs d’un dirigeant. Il semble que le fait soit établi, sinon, comment comprendre l’entêtement d’une population réunie au sein des partis politiques et associations, lesquels, en violation flagrante des lois en vigueur prône pour un « oui » au référendum avant même le lancement de la campagne référendaire?

Pourtant, dans une communication diffusée le 15 mars de l’année courante, le Comité de la transition pour la restauration des institutions (CTRI) allait dans le même sens, non sans passer par le dos de la cuillère. Quelques mois après, l’appel au « oui » au référendum semble être devenu la danse des kounabelistes qui souhaitent s’attirer la sympathie du Président de la transition et du CTRI, soit de ceux qui ont clairement lapidé les richesses du pays avec l’ancien système, mais veulent aujourd’hui revenir à la charge, narguant le peuple gabonais sous le nez même des autorités en place. Il faut dire que cette sortie du CTRI ne pouvait pas bien tomber.

<<Parce que le CTRI reste attaché à la transparence et à l’inclusivité des processus autant qu’au climat de l’apaisement et de respect mutuel en cette période cruciale pour notre pays, les partis politiques et autres mouvements sont fermement invités à laisser le peuple s’exprimer et à ne pas mêler le CTRI et le Chef de l’Etat à leur activisme>>, déclarait le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Porte-parole du CTRI.

La communication pour le « oui » au référendum s’était accélérée ces derniers mois, faisant des partisans du « non » des ennemis du Président de la transition ; une situation qui pour certains observateurs s’identifiait à un oiseau de mauvaise augure, face à la perte de la cohésion sociale qui guettait le peuple gabonais. Ce n’est que depuis peu, que cette même communication appelle tout simplement au vote, que ce soit le « oui » ou au « non » , laissant libre cours, l’expression démocratique de chaque citoyen gabonais.

Toutefois, si certains approuvent cette sortie du CTRI, d’autres y trouvent un jeu politique qui consiste à jouer au médecin après la mort, ou encore au pompier après avoir mis le feu soi-même. Le CTRI n’userait pas de la rigueur qu’il faut pour tirer les oreilles aux têtus, si vraiment tant est qu’il est contre cet état de fait. Cette frange de la population qui se dit déçue par ce coup de communication alors qu’il était temps de sanctionner, vu qu’un avertissement avait été donné 8 mois en arrière.

La redaction

Basile Maurice Magnabouani,Journaliste Certifié, directeur de publication . Le Touraco Vert est un journal d'information numérique et indépendant 100% gabonais. Email : magnabouanibasile54@gmail.com Tél: 065888856

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