Pour savoir principalement pourquoi ils ne sont pas rentré dans leurs droits de la liquidation de leur entreprise, nous nous sommes approché de quelques cadres de Postbank en détresses où nous avons glanés quelques informations.
A en croire ceux-ci, ils ne comprennent pas que, "le liquidateur, Dieudonné Nkassa Emane mène une vie princière, alors que le personnel totalise parfois jusqu'à 3 mois d'arriérés de salaire". Aussi, pour ces cadres en détresse, ils ont constaté que ce liquidateur, dès sa désignation pour accomplir cette mission, il a affiché une arrogance qui ne dit pas son nom. "Il n'en fait qu'à sa tête", précisent-ils.
Pour ces gabonais plaignants, le liquidateur de Postbank percevrait un salaire mensuel de plus de 5 millions auxquels il faut ajouter les avantages liés à sa mission. Il se serait aussi offert un véhicule de marque Ford d'une valeur de 23 millions qu'il aurait payé en espèce. Comme il a refait son bureau à plusieurs millions de nos francs. Tout comme il embaucherait ses parents à qui il établirait des salaires plus importants que ceux des agents cadres déjà en poste depuis longtemps. Désintéressant dans le même temps, essentiellement ses parents qui ont des comptes d'épargne.
Dans leurs propos, ces cadres évoquent également la vente opaque du bâtiment de Gros Bouquet. Ajoutant que le liquidateur se cacherait derrière la Cobac pour ne pas rendre les comptes.
Au regard de tout cela, la question que nous nous posons, si évidemment tout ceci est avéré, "pourquoi un gabonais vivrait dans une telle opulence au détriment des centaines d'autres, alors que sa mission est juste la liquidation de leur entreprise?".