La révision constitutionnelle actuellement en cours n'a pas fait que d'alliés. Du côté de l'opposition surtout, qui va manière dispersée, condamner ce fait.
C'est pourquoi le parti de l'opposition, lançait, par la voix de son Président Moukagni Iwangou, lors d'une conférence de presse animée hier 28 décembre à son siège sis au bas de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de Libreville, un appel à l'unité à l'endroit de l'opposition gabonaise, afin de trouver ensemble, un consensus qui pourrait servir de contribution face à cette nouvelle révision constitutionnelle.
C'est dans un ton bien diminué et indécis que l'opposant et ancien membre du gouvernement, a ressorti les incohérences issues de cette révision constitutionnelle, sans pourtant exprimer clairement sa position face à la question. En homme de loi averti et avéré, il apparaît selon le Président de l'Union et Solidarité, de la matière à réfléchir, que pourrait exploiter l'opposition gabonaise, en guise de contribution, le tout dans un élan de "politique constructive".
Un appel qui à l'ouïe de l'opinion, pourrait sonner tel un coup d'épée dans la mare, lorsque l'on sait les divergences qui émaillent l'opposition gabonaise aujourd'hui, laquelle pourrait d'ailleurs se demander si l'ancien membre du gouvernement peut se positionner aujourd'hui, en rassembleur de l'opposition, compte tenu des pics qui lui étaient lancés lors de son adhésion au gouvernement Ali Bongo Ondimba.
Une question qui selon Moukagni Iwangou ne vaut pas son pesant d'or, ce d'autant plus que l'intérêt suprême de la nation est ce qui devrait guider les choix et ambitions de l'opposition gabonaise, en ces temps où la bible nationale est en train d'être modifiée.