La société pizo de formulation de lubrifiant SA (PIZOLUB) ne connait pas des jours ensoleillés ces 10 dernières années. En effet, issue de la chute drastique de son chiffre d'affaires de près de 87%, son agonie ne saurait faire l'objet de débats ni d'accusations tant ses origines financière sont nombreuses et connues de tous.
Malgré son changement de coiffures par des nominations de différents généraux, la société ne risque pas de retrouver totalement son souffle d'ici peu. Guy Christian Mavioga, dernier DG éjecté de ce poste en paye les frais aujourd'hui, tant le creux de la vague est profond.
Malgré ce qui d'yeux suspicieux aurait pu s'assimiler à un cadeau empoisonné, ce poste a été assumé tel un défi relevé par le désormais ex-DG de Pizolub. Guy Christian Mavioga sera resté à pieds d'œuvre jusqu'à son éjection, malgré les rumeurs de détournement et autres maux qui lui étaient attribués sur la toile, omettant les efforts tels un grain de sel dans une marrée, consentis par ce dernier.
On notera entre autres cette obtention de l'agrément de tarif préférentiel CEEAC/CEMAC qui aura eu lieu sous sa tutelle. Une ramification qui permettra désormais à l'entreprise de vendre ses produits dans toute la zone CEMAC. Une opportunité précédée de l'obtention de la certification permettant à PIZOLUB de fabriquer sa première marque de lubrifiants.
Egalement cette opération financière ayant abouti à l'obtention de 2,5 milliards, non par le biais du ministère du pétrole et des hydrocarbures sa tutelle, mais par le ministère de l'économie gabonaise, montant qui aura permis à l'entreprise de solder les rémunérations de ses employés durant cette période de crise sanitaire.
Rappelons à toutes fins utiles que l'Etat gabonais en principal actionnaire ne semble pas véritablement y jouer sa partition. Noyée également par la concurrence déloyale des entreprises bénéficiant des exonérations ou des taux de douane au détriment de cette entreprise citoyenne unique en son genre sur l'ensemble du territoire national, PIZOLUB semble être l'enfant mal nourri de sa tutelle. Face à cette panoplie de problèmes, un génie à pieds d'œuvre aurait certainement connu un brillant échec.